Le charbon de bambou peut-il se dégrader dans l’eau ?

Le charbon de bambou, aussi appelé charbon actif de bambou, est de plus en plus plébiscité pour ses propriétés purifiantes. Nombreux sont ceux qui l’utilisent pour filtrer de l’eau de robinet, afin d’en éliminer les impuretés et les polluants.

Cependant, une question inquiète de nombreux sceptiques : le charbon de bambou peut-il se dégrader dans l’eau ? Peut-il perdre son efficacité au fil du temps ? Ce sont autant d’interrogations que nous allons élucider avec vous à travers cet article.

Le processus de fabrication du charbon de bambou

La fabrication du charbon de bambou requiert une grande précision pour garantir un produit de qualité et efficace dans la purification de l’eau.

Couper et préparer : d’abord le bambou est coupé dans les forêts, les feuilles sont enlevées et le bâton restant est fendu et séché pour réduire son contenu en humidité. Il est ensuite placé uniformément dans un four en argile

Départ du feu : depuis des temps anciens, les Japonais croient que l’allumage initial du four est un acte sacré. Des moyens traditionnels sont utilisés pour allumer le feu avec une bougie de style japonais. Beaucoup croient qu’il est préférable de récolter le bambou pendant la pleine lune. Lors de l’allumage du four, le fabricant effectuera un rituel pendant la nuit de pleine lune. Il doit rester près du four pendant une semaine, afin de pouvoir alimenter la flamme.

Carbonisation : Après la première combustion, le bambou est laissé pendant plus d’une semaine dans un environnement contrôlé sans oxygène à des températures avoisinant les 400 à 800 °C. Ce processus élimine la matière organique volatile et laisse un matériau carboné et poreux. La décomposition thermique du bambou se produit, transformant le matériau en charbon tout en conservant la structure poreuse (on s’appelle ceci la pyrolyse).

Artisans au Japon
four en argile

Activation : Une fois refroidi, le charbon de bambou est exposé à des gaz comme la vapeur d’eau ou le dioxyde de carbone à des températures encore plus élevées (800 à 1000°C). Cela ouvre davantage de pores dans le charbon pour augmenter sa surface d’adsorption. Ceci est donc complètement naturel, certains autres procédés utilisent des agents chimiques à des températures plus basses. Ceci n’est pas le cas pour le charbon de Weetulip.

Extraction : Le Chikusakueki est un liquide extrait de la fumée émanant du four. Ce liquide contient de l’acide méthanecarboxylique et des polyphénols, réputés pour leurs propriétés antiseptiques et leurs effets antioxydants. Le Chikusakueki constitue un excellent répulsif contre les insectes, sans produits chimiques !

Affinage : De l’air est envoyé dans le four pour brûler le goudron restant en charbon de bois. Les morceaux de charbon de bambou sont laissés refroidir pendant quelques jours.

Découpe : enfin, ils sont retirés et coupés en morceaux. il est ainsi prêt à être utilisé pour purifier l’eau.

Le processus est donc complètement naturel, certains autres procédés utilisent des agents chimiques à des températures plus basses. Ceci n’est pas le cas pour le charbon de Weetulip.

Le charbon de bambou face à l’épreuve du temps et de l’eau

Lorsque le charbon de bambou est plongé dans l’eau, il révèle son incroyable capacité à adsorber les impuretés et les polluants.

Cependant, cette efficacité a ses limites. Le charbon actif de bambou n’est pas immortel ! Au fil du temps, les pores du charbon se remplissent, les molécules indésirables s’accumulent et la capacité de filtration diminue progressivement. 

En plus de cela, étant constamment soumis à l’humidité, le charbon finit par s’effriter lentement. Les petites particules ainsi libérées peuvent alors se retrouver dans l’eau filtrée.

Bien que généralement inoffensives pour la santé, il est préférable de les éviter en remplaçant le charbon de bambou dès que nécessaire. Ainsi, pour maintenir une qualité de filtration optimale, il est donc primordial de renouveler le charbon de bambou tous les 100 litres.

C’est un geste simple, mais très important pour garantir une eau saine et limpide, jour après jour.

Les facteurs influençant la durée de vie du charbon de bambou

Plusieurs facteurs peuvent influencer la vitesse de dégradation du charbon de bambou dans l’eau. La qualité initiale de l’eau est un élément clé. En réalité, plus elle est chargée en impuretés, plus le charbon sera sollicité et s’usera rapidement. 

De même, il ne faut également pas perdre de vue la fréquence d’utilisation. Un filtre à charbon de bambou utilisé quotidiennement aura une durée de vie plus courte qu’un filtre employé occasionnellement. Pour cette raison notre carafe Weepure Smart est dotée d’un bouchon compteur pour surveiller le nombre de litres d’eau filtrée. 

Par ailleurs, la température de l’eau peut également avoir un impact sur la longévité du charbon de bambou. En réalité, l’eau chaude accélère le processus de dégradation du charbon, ce qui n’est pas le cas avec l’eau froide ou l’eau ambiante.

Weetulip, votre partenaire pour une eau plus pure et saine

Le charbon de bambou est un allié précieux pour obtenir une eau plus pure et plus saine. Cependant, gardez à l’esprit qu’il se dégrade progressivement au contact de l’eau et perd progressivement son efficacité. 

C’est pourquoi chez Weetulip, nous vous travaillons avec des artisans au Japon qui ont une longue expérience dans la carbonisation du bambou. Ils sont transportés en vrac en bateau pour réduire notre empreinte carbone. Nous proposons une gamme complète de solutions adaptées à vos besoins. Grâce à nos charbons de bambou de haute qualité, vous pourrez profiter durablement d’une eau plus pure et délicieuse. Soyez serein : notre équipe vous accompagne pour choisir la carafe filtrante idéale et sera aux petits soins pour vous aider à optimiser la longévité de vos filtres. 

Charbon de bambou naturel
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